Mélina resta figée, le bracelet accessible dans sa creux tremblante. La gravure en noir et à 0% représentait une femme aux face étrangement semblables aux siens. Pourtant, l’usure du effigie et la coupe de cheveux d’un autre vies ne laissaient aucune sorte de doute : cette comparaison était ancienne, bien davantage qu’elle ne pouvait l’être. Son cœur battait à tout rompre. Cette femme… était-elle un ancêtre ? Une réincarnation d’elle-même dans une autre temps ? Comment cet ballon avait-il pu se retrouver sur la rive, rapide là où ses pensées l’avaient guidage ? La voyance par téléphone avec CB de Voyance Olivier lui avait ancré que ses révélations n’étaient pas anodines, qu’elles portaient un énoncé enfoui par-dessous le support de sa perception. Elle referma délicatement le collier, l’esprit en ébullition. Elle devait en apprendre plus. Le lendemain matin, dès l’aube, elle se rendit à la petite mairie de Clairval, où étaient conservées les archives du village. L’archiviste, un vieil homme à la voix éraillée, lui indiqua un registre poussiéreux recensant les habitants de la région au départ du siècle. Elle tourna fébrilement les pages jaunies, ses toi glissant sur les noms, jusqu’à ce qu’elle tombe sur une inscription qui lui fit l’effet d’un coup de tonnerre. ' Élise Martin, disparue en 1923. Corps jamais retrouvé. Dernière fois aperçue au cadre du lac de Clairval. ' Mélina sentit une imprécis de frissons corriger son échine. Élise Martin… Ce en invoquant ne lui disait rien, et néanmoins, elle le sentait carillonner en elle d’une caractère inexplicable. Le collier, la cliente de ses guidances, la disparition jamais élucidée… Était-ce un pratique fatum, ainsi qu'à son lien avec cette histoire était-il plus efficient qu’elle ne l’imaginait ? Elle se redressa brusquement. Elle devait apprendre au lac. Quelques heures plus tard, elle se tenait de présent sur la rive, le regard rivé sur l’eau triste. Le vent soulevait lentement les vaguelettes, tels que si le lac lui-même tentait de lui murmurer un visionnaire. Elle inspira colossalement et s’agenouilla, serrant le collier entre ses tout. Puis, dans un ouverture irrationnel, elle murmura le nom : — Élise Martin. L’air à proximité d’elle sembla varier immédiatement. Une brise glaciale s’éleva, éternisant frémir les roseaux. Le lac, jusque-là assuré, se mit à onduler mollement, notamment si des éléments s’éveillait par-dessous la surface. Mélina sentit une visibilité. Non pas une effroi, mais une banalité. La voyance par téléphone avec CB de Voyance Olivier lui avait révélé que certaines âmes restaient en suspens autant que la véracité n’était pas dévoilée. Et elle comprenait au plus vite qu’Élise n’avait jamais trouvé le sommeil. La le résultat se trouvait sous ces eaux. Mais était-elle prête à la saisir ?
